août 2006 Archives
dimanche 13 août 2006 15:49
Welcome Mary Beth !
Mary Beth habite en Virginie, mais
elle est originaire de Leavenworth au Kansas. Mary Beth m'a
contacté voici deux jours pour me dire que nous sommes cousins. Ses
arrières grand parents étaient George
MILLER et Marie JACQUOT. Marie JACQUOT est née dans le Missouri
de Christophe JACQUOT et Marie-Adeline PAYEUR. Or Marie-Adeline
naquit à Bisping. Son père, Antoine PAYEUR était le frère aîné de
Marie-Anne
PAYEUR, mon arrière-arrière-arrière grand-mère.
Antoine et Marie Josèphe PAYEUR sont partis en 1854, avec la petite Marie-Adeline, pour les États-Unis. Ils n'étaient pas les seuls : au cours du XIXème siècle, les alsaciens et les lorrains ont été nombreux à partir. À Leavenworth, près de Kansas-City, où ils se sont établis, on trouve d'autres familles originaires de Bisping.
Des agences de voyages existaient à l'époque en Alsace et en Moselle, qui recrutaient de nouveaux émigrants. Il arrivait d'ailleurs que certains émigrants, fortune faite, reviennent en France, ce qui ne devait pas manquer d'inciter de nouveaux candidats au voyage. Comme quoi la mondialisation ne date pas d'aujourd'hui.
Un vague souvenir était resté dans notre famille de cette émigration vers l'Amérique. Les guerres de 1870-1871 et 1914-1918 et les bouleversements qui s'ensuivirent ont sans doute complètement rompu les contacts. Contacts que l'Internet nous a permis de renouer. La première, Marian Alice m'a contacté en 2001. À l'époque, je débutais la généalogie et je n'étais pas en mesure de lui indiquer qui étaient exactement ses ancêtres PAYEUR. Bien sûr, je gardai son message. Un an plus tard, ayant bien avancé de mon côté, je suis tombé sur l'arbre en ligne de Bruce POWER, lui aussi descendant d'Antoine et Marie-Josèphe PAYEUR. En comparant nos données, Bruce et moi avons pu établir notre cousinage de façon certaine, puis partager nos données. Ayant reconstitué les familles de Bisping au XVIIIème siècle, j'ai pu donner à Bruce des renseignements assez détaillés sur notre ascendance commune.
Ce n'était pas notre premier cousinage aux États-Unis : Ed m'avait contacté bien avant. Ed habite à Lansing au Nord-Ouest de Kansas-City. Nous cousinons par les CHARPENTIER de Lixheim. Cousinage beaucoup plus éloigné. Mais Ed est retraité et très intéressé par l'histoire de l'immigration des Alsaciens-Lorrains. Bien que non concerné directement, il a pris le temps de dépouiller les archives de Leavenworth pour y retrouver la trace des PAYEUR et plus généralement des familles originaires de Bisping et des environs. Nous avons joint nos informations pour publier la base Bisping telle qu'elle est consultable sur le net.
En 2004, Bruce m'informe que sa sœur Patricia et son mari s'apprêtent à venir en Europe et souhaitent nous rencontrer. Les cousins concernés proches et plus éloignés ont été d'accord pour qu'on se réunisse à cette occasion. Nous avons été accueillis à la mairie de Belles-Forêts après que Monsieur le Maire nous ait gentiment fait visiter sa commune qui regroupe aujourd'hui Bisping et Angviller-les-Bisping. Bref, Patricia et David were so happy et nous on était bien contents ! Patricia et David sont la gentillesse et la simplicité même. Cultivés et amateurs d'art, ils ont apprécié Nancy et l'Art Nouveau.
Nous sommes bien sûr restés en contact et l'année dernière ce fut au tour de Chase, le petit-fils de Patricia et David, de passer nous voir à Nancy à l'occasion d'une virée en Europe avec deux copains.
Après Marian, Bruce, Patricia, Allen, voici donc une nouvelle descendante d'Antoine et Marie-Josèphe PAYEUR qui renoue le contact avec la Lorraine. Bienvenue chez toi Mary Beth !
PS du 15 août : Mary Beth et son mari vienne de mettre leur site en ligne : www.cookfamilyforest.com/.
Antoine et Marie Josèphe PAYEUR sont partis en 1854, avec la petite Marie-Adeline, pour les États-Unis. Ils n'étaient pas les seuls : au cours du XIXème siècle, les alsaciens et les lorrains ont été nombreux à partir. À Leavenworth, près de Kansas-City, où ils se sont établis, on trouve d'autres familles originaires de Bisping.
Des agences de voyages existaient à l'époque en Alsace et en Moselle, qui recrutaient de nouveaux émigrants. Il arrivait d'ailleurs que certains émigrants, fortune faite, reviennent en France, ce qui ne devait pas manquer d'inciter de nouveaux candidats au voyage. Comme quoi la mondialisation ne date pas d'aujourd'hui.
Un vague souvenir était resté dans notre famille de cette émigration vers l'Amérique. Les guerres de 1870-1871 et 1914-1918 et les bouleversements qui s'ensuivirent ont sans doute complètement rompu les contacts. Contacts que l'Internet nous a permis de renouer. La première, Marian Alice m'a contacté en 2001. À l'époque, je débutais la généalogie et je n'étais pas en mesure de lui indiquer qui étaient exactement ses ancêtres PAYEUR. Bien sûr, je gardai son message. Un an plus tard, ayant bien avancé de mon côté, je suis tombé sur l'arbre en ligne de Bruce POWER, lui aussi descendant d'Antoine et Marie-Josèphe PAYEUR. En comparant nos données, Bruce et moi avons pu établir notre cousinage de façon certaine, puis partager nos données. Ayant reconstitué les familles de Bisping au XVIIIème siècle, j'ai pu donner à Bruce des renseignements assez détaillés sur notre ascendance commune.
Ce n'était pas notre premier cousinage aux États-Unis : Ed m'avait contacté bien avant. Ed habite à Lansing au Nord-Ouest de Kansas-City. Nous cousinons par les CHARPENTIER de Lixheim. Cousinage beaucoup plus éloigné. Mais Ed est retraité et très intéressé par l'histoire de l'immigration des Alsaciens-Lorrains. Bien que non concerné directement, il a pris le temps de dépouiller les archives de Leavenworth pour y retrouver la trace des PAYEUR et plus généralement des familles originaires de Bisping et des environs. Nous avons joint nos informations pour publier la base Bisping telle qu'elle est consultable sur le net.
En 2004, Bruce m'informe que sa sœur Patricia et son mari s'apprêtent à venir en Europe et souhaitent nous rencontrer. Les cousins concernés proches et plus éloignés ont été d'accord pour qu'on se réunisse à cette occasion. Nous avons été accueillis à la mairie de Belles-Forêts après que Monsieur le Maire nous ait gentiment fait visiter sa commune qui regroupe aujourd'hui Bisping et Angviller-les-Bisping. Bref, Patricia et David were so happy et nous on était bien contents ! Patricia et David sont la gentillesse et la simplicité même. Cultivés et amateurs d'art, ils ont apprécié Nancy et l'Art Nouveau.
Nous sommes bien sûr restés en contact et l'année dernière ce fut au tour de Chase, le petit-fils de Patricia et David, de passer nous voir à Nancy à l'occasion d'une virée en Europe avec deux copains.
Après Marian, Bruce, Patricia, Allen, voici donc une nouvelle descendante d'Antoine et Marie-Josèphe PAYEUR qui renoue le contact avec la Lorraine. Bienvenue chez toi Mary Beth !
PS du 15 août : Mary Beth et son mari vienne de mettre leur site en ligne : www.cookfamilyforest.com/.
lundi 07 août 2006 22:05
Refusons l'informatique déloyale !
De qui votre ordinateur devrait-il recevoir ses ordres? La plupart des personnes pensent que leurs ordinateurs devraient leur obéir, et ne pas obéir à quelqu'un d'autre. Avec un plan qu'elles appellent «Trusted Computing» («L'informatique de confiance»), de grandes sociétés de médias (y compris du cinéma et de l'industrie du disque), ainsi que des sociétés d'informatique telles que Microsoft et Intel, projettent de faire en sorte que votre ordinateur leur obéisse au lieu de vous obéir. Les programmes propriétaires ont déjà inclus des dispositifs malveillants auparavant, mais ce plan rendrait cette pratique universelle. [...]
Pouvez-vous faire confiance à votre ordinateur ? par Richard Stallman
En fait d'informatique de confiance, c'est bien d'informatique déloyale qu'il s'agit. L'enjeu est énorme. En laissant les compagnies citées ci-dessus prendre le contrôle de nos outils, nous leur permettrions, ainsi qu'à tel ou tel gouvernement d'effacer nos documents ou de les rendre illisibles contre notre gré, et celà sur nos propres machines !Le piratage a bon dos. Comme le Monolecte, je reconnais avoir piraté (seulement un peu) quand j'utilisais Windows. À regret, mais je l'ai fait quand même pour une question de prix.
Passer à Linux, et plus particulièrement à Debian GNU/Linux a été entre l'autre l'occasion d'en finir avec cette alternative absurde : « payer » trop cher ou « voler ».
Le paradoxe est que les larcins des « pirates de salle-à-manger » confortent Microsoft en ce sens qu'ils contribuent à l'hégémonie de logiciels qui pour être coûteux n'en sont pas forcément meilleurs. C'est la raison pour laquelle la Big Company tolère dans une certaine mesure le piratage de ses propres logiciels, en effet ce piratage renforce son quasi-monopole.
C'est bien parce que là est la question : préserver une situation dominante, que l'informatique dite de « confiance » vise à empêcher les utilisateurs de choisir leurs outils en dehors du commerce.
Enfin laisser un grand nombre d'utilisateurs devenir des délinquants ouvre des perspectives. On (la compagnie elle-même, ou tel ou tel gouvernement) peut tout se permettre avec des délinquants : pressions diverses et variées, basses besognes et j'en passe...
Sale temps pour nos libertés.
mardi 01 août 2006 22:16
Herbier oublié et salade d'été
Petites choses en vrac pour ce 1er
août :
Je prends beaucoup de plaisir à regarder sur France 3 Lorraine Champagne Ardennes vers 19 heures 20 l'émission « L'herbier oublié de Bernard Bertrand ». Les propriétés médicinales des plantes m'ont toujours fasciné. Certaines plantes des chemins, le millepertuis, l'achillée-millefeuille, le géranium herbe-à-Robert, sont un peu mes points de repère. Et aussi l'eupatoire chanvrine dont j'ai eu bien du mal à trouver le nom, il y a vingt ans de ça.
Des plantes aux fruits et du fruit au noyau, il n'y a qu'un pas. J'ai donc changé le noyau de ma Debian GNU/Linux. Aucun mérite : le Debian way of life fait que cette opération est quasiment aussi banale que de lire son courrier. Je suis donc passé du noyau d'origine un 2.4.23 patché xfs à un 2.4.27-2-k6 plus récent et plus adapté au processeur AMD K6 II. Juste quelques petites adaptations à faire dans le /etc/lilo.conf, mais tellement évidentes que ce n'est pas la peine d'en parler.
Donc pas de souci pour qui veut faire évoluer son noyau, la commande :
suffit pour installer la version la plus récente du noyau 2.4 pour AMD K6 et être sûr de suivre les évolutions futures du 2.4.
En fait, ça faisait un moment que je voulais le faire, mais changer le noyau sur la machine dont je me sers chaque jour me semblait hasardeux. Faut dire que le noyau précédent avait été installé par Knoppix et non par Debian. Et le noyau, c'est quand même le cœur du système. En fait c'est passé comme une lettre à la poste et bien sûr j'ai gardé l'ancien noyau en deuxième choix au démarrage. Le prochain changement sera le passage au 2.6. Chi va piano...
Pour être complet, c'est la lecture du « Debian : Administration et configuration avancée » de Martin Krafft qui m'a servi de déclic.
C'est assez incroyable de voir de quoi est capable Debian GNU/Linux : simplicité, robustesse, transparence, modularité. Ce projet non-commercial et qui repose sur les contributions de quelques milliers de passionnés est une réussite et laisse loin derrière les produits commerciaux les plus connus.
Sans parler de la tranquillité d'esprit pour ce qui est des virus. Comme il sont quasiment tous faits pour Windows, je n'ai pas de souci.
Puisqu'il était question de lecture, je terminerai en citant les deux autres bouquins que je lis actuellement avec plaisir, sans forcément les avoir choisis :
Je prends beaucoup de plaisir à regarder sur France 3 Lorraine Champagne Ardennes vers 19 heures 20 l'émission « L'herbier oublié de Bernard Bertrand ». Les propriétés médicinales des plantes m'ont toujours fasciné. Certaines plantes des chemins, le millepertuis, l'achillée-millefeuille, le géranium herbe-à-Robert, sont un peu mes points de repère. Et aussi l'eupatoire chanvrine dont j'ai eu bien du mal à trouver le nom, il y a vingt ans de ça.
Des plantes aux fruits et du fruit au noyau, il n'y a qu'un pas. J'ai donc changé le noyau de ma Debian GNU/Linux. Aucun mérite : le Debian way of life fait que cette opération est quasiment aussi banale que de lire son courrier. Je suis donc passé du noyau d'origine un 2.4.23 patché xfs à un 2.4.27-2-k6 plus récent et plus adapté au processeur AMD K6 II. Juste quelques petites adaptations à faire dans le /etc/lilo.conf, mais tellement évidentes que ce n'est pas la peine d'en parler.
Donc pas de souci pour qui veut faire évoluer son noyau, la commande :
aptitude install kernel-image-2.4-k6
suffit pour installer la version la plus récente du noyau 2.4 pour AMD K6 et être sûr de suivre les évolutions futures du 2.4.
En fait, ça faisait un moment que je voulais le faire, mais changer le noyau sur la machine dont je me sers chaque jour me semblait hasardeux. Faut dire que le noyau précédent avait été installé par Knoppix et non par Debian. Et le noyau, c'est quand même le cœur du système. En fait c'est passé comme une lettre à la poste et bien sûr j'ai gardé l'ancien noyau en deuxième choix au démarrage. Le prochain changement sera le passage au 2.6. Chi va piano...
Pour être complet, c'est la lecture du « Debian : Administration et configuration avancée » de Martin Krafft qui m'a servi de déclic.
C'est assez incroyable de voir de quoi est capable Debian GNU/Linux : simplicité, robustesse, transparence, modularité. Ce projet non-commercial et qui repose sur les contributions de quelques milliers de passionnés est une réussite et laisse loin derrière les produits commerciaux les plus connus.
Sans parler de la tranquillité d'esprit pour ce qui est des virus. Comme il sont quasiment tous faits pour Windows, je n'ai pas de souci.
Puisqu'il était question de lecture, je terminerai en citant les deux autres bouquins que je lis actuellement avec plaisir, sans forcément les avoir choisis :
- La cannelle et le panda, les grands naturalistes explorateurs autour du monde de Jean-Marie Pelt
- Les réveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau
- .